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LES CAHIERS DU RESEAU N° 20 – 2004
Réanimation : quelle(s) place(s) pour les familles ...

 

L’ACCUEIL DES FAMILLES

Les familles en Réanimation : pour qui, pour quoi, comment ?      Michèle Grosclaude (Strasbourg) p. 11

La personne de confiance.         Sébastien Hauger (Strasbourg) p. 19

Les familles en Réanimation : historique.       Jean Daniel Tempé (Strasbourg) p. 23

Réanimation : Traumatisme et passion de la famille.   Jean-Claude Colombel, Régine Dourou (Cerbère) p. 27

Témoignages des familles.        Association Perle, Simone Rudolf (Strasbourg) p. 39

 

TRAVAILLER AVEC LES FAMILLES  Réanimation Adulte

L'information initiale au patient et à ses proches en réanimation.         Thierry Pottecher (Strasbourg) p. 43

L’accompagnement des familles dans la prise en charge des donneurs potentiels en vue d’un prélèvement d’organes et de tissus.
Liliane Joseph, Alain Lefèvre (Paris) p. 49

Accompagner les familles des donneurs avant l’annonce de la mort : une nouvelle approche du prélèvement multi-organes.
Jean-Claude Stutz et al. (Mulhouse) p. 53

Perplexité d’un ministre du culte…        Didier Milani (Annecy) p. 57

Le journal de bord des patients : récit d’une expérience.  Alain Kerleroux, Marie-José Roulin (Genève) p. 61

  Ecouter pour être entendu (ou comment écouter la parole des familles des personnes cérébrolésées au décours du séjour en réanimation) 

Hélène Alessandri, Hélène Curallucci (Marseille) p. 65



PRISE EN CHARGE DE L’ENFANT ET FAMILLES

Enfant, famille et réanimation néonatale ou pédiatrique : recherche d’une distance nécessaire et satisfaisante.
Rirette Esther Brochard (Lyon) p. 77

Accueil et accompagnement des familles en réanimation néonatale
Marie-Rose Dulguerian (Marseille) p. 81

L’accueil des familles et leur participation à la prise en charge des enfants en soins intensifs pédiatriques
Claire Van Pevenage, Christine Fonteyne et al. (Bruxelles) p. 89

L’accueil des familles en réanimation pédiatrique : entre limites et permissivité
Marie Carmen Duchossoy (Paris) p. 97

En réanimation pédiatrique : quelle place pour les bénévoles ? Présentation d’une Association : « Main dans la main »
Cécile Vuillaume, Christiane Marchal p. 101

Notes de lecture
Bernard Weber (Paris) p. 105

LES FAMILLES EN RÉANIMATION : POUR QUI, POUR QUOI, COMMENT ? Michèle GROSCLAUDE  

 

L’auteur propose de survoler la question des familles en réanimation en distinguant d’une part les aspects de leur accueil, leur présence, leur participation dans les services ; d’autre part les objectifs, selon l’aide à proposer aux proches pour eux-mêmes (information, échanges, suivi), la prise en compte de la famille dans l’intérêt du patient (présence souhaitée ou non, etc.), la prise en soin et le travail de l’équipe soignante.

Si ces aspects et ces objectifs se rejoignent, ils ne se confondent pas, même s’ils peuvent coïncider mais aussi s’exclure.

L’argumentation s’appuie sur l’analyse de ces éléments, les discours recueillis auprès des patients, de familles et de soignants, ceux diffusés dans les structures de santé, et surtout l’ensemble de nos travaux. Des perspectives générales et des modalités pratiques sont envisagées.    Haut de page

 

LA PERSONNE DE CONFIANCE   Sébastien J.F. HAUGER  

 

Depuis l’entrée en vigueur de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, chaque patient majeur entrant à l’hôpital peut désigner une personne de confiance ; mais qui est donc cette personne de confiance et quel est son rôle ?    Haut de page

 

LES FAMILLES EN REANIMATION : HISTORIQUE  Jean Daniel TEMPÉ

 

Il y a 50 ans émergeait la Réanimation. Très rapidement se sont posés de difficiles problèmes éthiques : mort cérébrale, acharnement thérapeutique, décisions de limitation et d'arrêt de réanimation, consentement. L'importance de la famille, comme partenaire de soins, a été longtemps sous estimée. L'accueil, l'écoute, l'information, l'accompagnement de la famille font partie des missions fondamentales d'une équipe de réanimation. Elles doivent se dérouler dans des conditions et des lieux appropriés, aujourd'hui bien définis, mais par le passé souvent inadéquats ou inexistants.    Haut de page

 

REANIMATION : TRAUMATISME ET PASSION DE LA FAMILLE   J.C. COLOMBEL, Régine DOUROU et l’équipe de neuropsychologie

 

L’évolution de la société actuelle donne à comprendre que la relation de soin ne se limite plus à un rapport Soignant/Patient/Famille, mais à un ensemble plus vaste qui se réfère aussi à la Loi. Notre hypothèse, en ce qui concerne la médecine de Réanimation, est que la défaillance des fonctions vitales renvoie nécessairement le Patient et sa famille à une signification précise dans leur propre histoire, à laquelle l’équipe de soins, au-delà des soins somatiques, va répondre par ses articulations les plus symétriques. Devant toute situation extrême en effet, tout Soignant est renvoyé à ses propres élaborations autour de la mort et de la vie, ce qui peut contribuer à masquer pour lui-même comme pour la famille, le sens dont peut s’être chargé le moment de la défaillance d’un organisme. De sorte que certaines familles vont demander et attendre le retour à un état antérieur non traumatique, tandis que d’autres vont tenter de traverser le non-sens de l’accident pour l’inscrire dans les valeurs d’une histoire où il pourra prendre sa place.

Deux exemples cliniques nous aideront à montrer ces deux types d’évolution. Dans le premier, la relation entre la famille et le Patient aboutit à une forme de résolution qui passe par le retrait du monde. Dans le second exemple, la reprise d’un dialogue intersubjectif fait apparaître peu à peu une démarche de réarticulation au monde et à ses valeurs symboliques. Dans les deux cas, la place de la famille a largement dominé le travail de réadaptation entrepris par l’équipe de soins.     Haut de page

 

L'INFORMATION INITIALE AU PATIENT ET A SES PROCHES EN REANIMATION T. POTTECHER, D. SILVESTRE, J. ROTHGERBER, C. CHAUVIN 

L’information au patient est obligatoire, elle concerne l’état de santé actuel, les procédures diagnostiques et thérapeutiques envisagées avec le rapport risque bénéfice de chacune. L’obtention du consentement du patient est obligatoire avant toute intervention sur le corps.

Si le patient est dans l’incapacité de donner son consentement, les proches doivent être avertis des thérapeutiques envisagées, mais la décision est prise en dernier ressort par le médecin.

Les proches sont : les enfants légitimes, naturels ou adoptifs, les parents, époux ou concubins, les personnes ayant conclu un pacte civil de solidarité, enfin tous ceux qui partagent l’intimité du malade.

L’information doit être évaluée d’une part en termes de compréhension et de satisfaction du patient et de ses proches et d’autre part en analysant la pertinence des documents fournis.   Haut de page

 

L'ACCOMPAGNEMENT DES FAMILLES  DANS LA PRISE EN CHARGE DES DONNEURS POTENTIELS EN VUE D'UN PRELEVEMENT D'ORGANES ET DE TISSUS

L. JOSEPH - A. LEFEVRE - G. CHEISSON - E. HIRSCH - J. DURANTEAU

 

Le décès par mort encéphalique, contexte dans lequel un prélèvement d'organes et de tissus peut être envisagé constitue une circonstance difficile à vivre par les proches. En effet, le patient est décédé mais en présentant la particularité d'avoir le cœur battant, d'être assisté dans ses fonctions vitales par des machines.

L'information donnée à la famille doit être cohérente. Cela suppose une explication claire de la mort encéphalique et le respect des différents temps de confirmation du diagnostic. Une réelle communication au sein des équipes médicales et paramédicales s’avère primordiale, ainsi que la présence de l'infirmier coordinateur (référent) dont le rôle consiste à coordonner le prélèvement lorsque celui ci est envisagé mais aussi à accompagner. L'assistance de ces familles est donc indispensable avant d'envisager la demande de prélèvement. C'est la non opposition du donneur de son vivant qui est recherchée et non l'autorisation de la famille. Quelle que soit la décision prise, l'équipe de coordination infirmière accompagne les familles et assure leur suivi avec l'équipe médicale.   Haut de page

 

ACCOMPAGNER LES FAMILLES DES DONNEURS AVANT L’ANNONCE DE LA MORT : UNE NOUVELLE APPROCHE DU PRELEVEMENT MULTI-ORGANES

STUTZ J-C  GUIOT P. JACOB F.

 

Le concept repose sur une alerte précoce de la coordination hospitalière, sa compétence dans l’accompagnement et la notion du temps laissé aux proches . Réanimateurs et coordinateurs collaborent en toute confiance dans ce processus en 4 étapes :

Le médecin rencontre la famille de son patient en coma grave. Il évalue sa capacité de compréhension dans le contexte.

A l’apparition des signes cliniques de mort encéphalique, si le réanimateur juge cette démarche pertinente il organise une rencontre famille/tandem réanimateur-coordinateur. Les rôles sont établis :

a. Le médecin réanimateur se situe dans le processus thérapeutique, il l’explique et annonce la mort encéphalique comme l’évolution la plus  probable

b. Le coordinateur, reprend l’hypothèse de la mort encéphalique et évoque la possibilité du don d’organes

La phase d’accompagnement débute alors, le médecin réanimateur est disponible pour la famille, la coordination est accessible à tout moment (H24)

Après confirmation de la mort l’entretien décisionnel va permettre de recueillir un témoignage de l’opinion du défunt.    Haut de page

 

 

PERPLEXITE D’UN MINISTRE DU CULTE…TEMOIGNAGEEXPOSE D’UNE QUESTION  Didier MILANI

Dans cet esprit le style de présentation orale a été conservé.

 

Dans le service hospitalier de réanimation, l’aumônerie propose une présence de « tiers-écoutant ». Cette place spécifique ne peut être tenue qu’en collaboration avec les soignants, psychologues ou autres bénévoles. L’écoute va permettre aux familles de dire leur plainte, leur souffrance, leur angoisse, et peut-être aider à faire la clarté pour prendre la « décision » du don d’organes de leurs proches.

Au moment du deuil, la présence de ministres du culte, dans une démarche de recueillement religieux permettra de mettre les événements à distance, prendre du recul, de s’arrêter, pour intégrer, approfondir la portée de cette séparation.

La question demeurera, face au défunt en attente du prélèvement d’organes. Comment passer de l’information objectivement médicale (la personne est morte) à la subjectivité affective ressentie par les familles face à celui qui est décédé, mais dont une part de lui-même va continuer de vivre. Le prélèvement d’organes va accélérer l’étape du deuil. C’est ainsi qu’il va falloir « trouver », « inventer » d’autres attitudes pour suppléer à ce manque de temps, de durée. C’est peut-être là que le service d’aumônerie trouvera sa légitimité.   Haut de page

 

 

LE JOURNAL DE BORD DES PATIENTS :  RECIT D’UNE EXPERIENCE  Alain KERLEROUX Marie-José ROULIN

 

D’une hospitalisation en réanimation, le patient ne gardera qu'un souvenir vague, déformé, voire inexistant, décrit comme le Trou-Réa. Le journal de bord est un moyen de lui restituer son histoire. Il s’agit d’un cahier, où les proches et les soignants racontent les événements quotidiens ou exceptionnels du séjour. Ce journal appartient au patient. Il lui est remis à sa sortie de la réanimation ou donné à sa famille en cas de décès. Ce document donne une place à la famille en réanimation. Il rend plus humains les soins en créant une communication de personne à personne au sein du triangle : patient/ famille/ soignant. Haut de page

 

 

ECOUTER POUR ETRE ENTENDU

(ou comment accueillir la parole des familles des personnes cérébro lésées au décours du séjour en réanimation)

Hélène CURALLUCCI , Hélène ALESSANDRI

 

Notre service accueille des traumatisés crâniens graves au sortir de la réanimation. Il sont alors soit en état végétatif soit en éveil de coma. Leur évolution va se faire selon un rythme propre à chacun, où toute étape peut être un tremplin vers d’autres progrès, ou bien signifier une atteinte grave, ne laissant espérer que peu d’amélioration.

Depuis la réanimation, et l’annonce de l’accident, la famille est soumise à un système « de douche écossaise », avec la question lancinante : est ce qu’il va vivre, ou mourir ? ; est ce qu’il va mieux, ou s’est t-il aggravé ? Les étapes ultérieures vont également apporter leur lot de questionnement, d’angoisse et d’incompréhension : l’écoute et l’accueil donnés à la parole de ces familles prennent ici une place prépondérante. Un long cheminement sera nécessaire pour préserver le lien relationnel qui seul nous autorisera à aborder l’importance du handicap et l’incertitude de l’avenir sans majorer le sentiment d’agression inhérent aux situations extrêmes vécues (par ces familles).   Haut de page

 

 

Enfant, famille et réanimation néonatale ou pédiatrique : recherche d’une distance nécessaire et satisfaisante

Esther Rirette BROCHARD

 

Avec la focalisation sur l’incantatoire « mise du patient au centre des soins » et l’injonction verbale permanente d’être au plus près des uns et des autres, un habillage de paroles vidées de leur sens se présente comme la réalité à atteindre. La réflexion et l’analyse des situations sont enfermées dans des présupposés et objectifs à atteindre qui dans le même temps les vident de leur contenu.

La recherche d’une distance satisfaisante est nécessaire pour permettre le développement de la pensée de chacun en s’appuyant sur une intervention du psychologue qui maintienne un cadre psychique soutenant et contenant.

L'auteur propose de montrer comment ces mouvements différents quelquefois paradoxaux rythment les relations des parents avec l’enfant et son entourage médical et soignant.   Haut de page

 

 

ACCUEIL ET ACCOMPAGNEMENT DES FAMILLES EN REANIMATION NEONATALE  Marie Rose DULGUERIAN 

 

Si une naissance constitue déjà une séparation en soi, une naissance pathologique ne peut être vécue que sur un mode traumatique pour l’enfant et ses parents.
Présentation d’un projet thérapeutique d’une équipe pluridisciplinaire s’inscrivant dans une perspective de prévention :
- des troubles de l’attachement parents-enfant ;
- des troubles psychiques précoces de l’enfant (ensemble de mesures prises afin que les parents se sentent moins dépossédés de leur bébé et reconnus comme parents).
L’accompagnement et le soutien des parents (de la famille élargie) relève d’un travail d’articulation, de continuité entre les soignants qui s’occupent du “corps” de l’enfant et ceux qui s’occupent du “psychisme” des parents : il y a du réel dans la mort, dans l’anormalité... Ne pas attendre la demande, mais proposer un soutien psychologique aux parents, c’est une “reconnaissance” de cet état de souffrance et ainsi, éviter trop de débordements intérieurs.
Naissance trop précoce, lutte pour la vie, annonce de handicap, accompagnement de décès..., toutes ces épreuves sont propices à une déstabilisation de l’équilibre des parents mais aussi des soignants. Le travail “d’alliance thérapeutique” d’une équipe pluridisciplinaire c’est une chance d’être “porté-supporté”, dans le sens winnicottien, par le groupe, par le projet thérapeutique élaboré en commun.   Haut de page
 

 

L’ACCUEIL DES FAMILLES ET LEUR PARTICIPATION À LA PRISE EN CHARGE DES ENFANTS EN SOINS INTENSIFS PÉDIATRIQUES

Claire VAN PEVENAGE, Christine FONTEYNE,  Katheline LHOIR, Cendrine MAGISSON , Katy BOGLIATTO  et al.

 

Pour les parents et les proches, l’hospitalisation d’un enfant en soins intensifs va engendrer des sentiments d’inquiétude importants dont l’intensité n’est pas toujours en proportion avec l’état somatique de l’enfant malade. Les parents sont sidérés à des degrés divers, ils sont choqués par ce qui est arrivé à leur enfant et pourtant ils doivent faire face dans l’immédiat. Leur vie a tout d’un coup basculé. Leur enfant s’est dégradé subitement ou progressivement, leur capacité à l’aider, à le soutenir est fortement mise en défaut et peut susciter des sentiments d’impuissance et de culpabilité. Pour la fratrie, avoir son frère ou sa sœur hospitalisé(e) va aussi susciter des réactions comportementales et psychologiques diverses selon l’âge, la personnalité et le fonctionnement familial. Une prise en charge psycho-sociale de toute la famille, dès l’arrivée de l’enfant en unité de soins intensifs, est bien souvent indispensable. Elle permet d’éviter les non-dits mais aussi de faciliter la communication au sein de la famille, communication mise à mal par la gravité de l’état de l’enfant malade.   Haut de page

 

 

 

L’ACCUEIL DES FAMILLES EN REANIMATION PEDIATRIQUE : ENTRE LIMITES ET PERMISSIVITE

Marie-Carmen DUCHOSSOY, Carole SANGARET

 

Nos pratiques ont évolué depuis l’ouverture du service il y a 25 ans. Pendant de nombreuses années la priorité a été de privilégier l’organisation du travail tant paramédical que médical (les visites ne se font plus au lit du patient). Au fil des années la législation (la charte du patient) et surtout notre pratique quotidienne nous ont fait prendre conscience de l’importance et des bénéfices que pouvait apporter la présence des parents auprès de leur enfant. Le service a donc ouvert les portes tout en respectant les règles d’hygiène élémentaires, les parents sont accueillis 24H/24H. Nous avons même pu mettre à leur disposition une chambre de secours au cas où leur enfant serait accueilli en pleine nuit.

Cette bonne volonté d’organisation n’est pas sans limites. Nous les précisons au moment du premier accueil privilégié avec le médecin référent de l’enfant. Malgré tout, nous sommes parfois victimes de certains débordements. Les parents s’octroient des droits de regard sur les soins prodigués à leur enfant alors qu’ils n’en ont pas la connaissance. Une surinformation de notre part n’est pas toujours bénéfique ; nous pouvons donc aussi nous remettre en question.

Nous sommes partagés entre l’idée de laisser une place importante aux parents, qui sont reconnus en tant que partenaires du soin, et celle contraignante de faire barrage aux laxismes et aux permissivités.   Haut de page

 

 

 

EN REANIMATION PEDIATRIQUE : QUELLE PLACE POUR LES BENEVOLES ? Présentation d'une association « Main dans la main »

Cécile VUILLAUME, Christiane MARCHAL

 

Des bénévoles interviennent depuis huit ans dans un service de réanimation pédiatrique. Ils ont pour objectif principal d’apporter un soutien aux parents. Les règles de fonctionnement sont définies par une convention entre l’hôpital et l’association à laquelle appartiennent ces bénévoles. Le bénévole a un rôle d’écoute essentiel grâce à son regard extérieur et à sa totale disponibilité. Dans cet univers complètement étranger aux parents et si peu accueillant qu’est un service de réanimation, le bénévole participe à créer un environnement moins hostile. Il peut également les informer des différentes aides proposées, les orienter vers une assistante sociale ou une psychologue. La présence des bénévoles peut aider à prévenir ou à désamorcer les tensions entre les parents et les soignants et à maintenir ainsi un climat favorable. Les principales difficultés rencontrées sont d’être confronté à la mort de l’enfant et la préservation de la confidentialité de la relation établie avec les parents. L’introduction de bénévoles dans un service nécessite une réflexion multidisciplinaire préalable.    Haut de page